Intoxication

Un message émanant d'une pseudo organisation qui se dit “Groupe de Saintongeais” et qui n'est qu'un petit groupuscule dont l'audience se réduit heureusement chaque jour, est largement distribué dans les boites à courrier informatique  depuis hier, s'appuyant sur ce qui ne peut être que : un “brouillon de lettre au Président de la république Française.” au vu de sa présentation et des ratures contenues .

 Ce courrier a pour titre L'Irantelle et pour sous titre Saintongeais et langues d'Oïl. Il est co signé , émanant de différentes fédérations et associations:     l' Occitan , le deuxième le Breton,  le troisiéme l' Alsacien, le quatrieme le Basque puis  le Catalan ,  le Créole et  le Corse , tous sont représentés par une organisation mentionnée en tête de lettre et décrite en fin de lettre . La langue d'Oïl et  le Saintongeais  , pourtant objet du sous titre n'y sont quand a eux  représentés par … personne !

Le contenu de cette lettre  n'engage donc que son auteur  et “peut être” aussi les organisations citées .

Chacun en évaluera la pertinence à sa façon . Mais , une chose est certaine : Les Saintongeais n'ont mandaté personne pour cette action et ce personne serait bien avisée de ne pas prendre en notre nom , un train en marche vers des objectifs qui ne semble n'être rien d'autre qu'une aberration  de reconnaisance administrative , les derniers sacrements donnés  à celle que l'on va  effacer  et que le Saintongeais dirait  ” Ine empiâtre sus ine jhambe de boés “, “in riban sus l'çarqueuil” ….
 

Les Saintongheais causeront tant de c'qui pauront  thielle jholie parlure qui z'avant suppé a pienne teutine  en étant drôles ! Et emprés ol n'en aura as'ment pius de saintongheais . Les biâs écrivaghes en françoés qui s'rant enfouiyis dans les tirettes des bureaux dau mi-mistère  de la thiulture  sarvirant de torche thiu  oub' d'exempye de la sottise d'in monde qu'avant peurferé ine recouneissance dau patoés putot qu'ine survivance . Avour qu'ine survivance o raporte reun d'arghent et qu'o demande de l'ouvraghe, tan mé qu'ine recouneissance  o s'doét d'eite sub'ventiounée  et qu'ine sub'vention , o n'en a qui n'en vivant … paré ?!